Thalle tubuleux-boursouflé, mince, vert, translucide, 5 à 50 cm de longueur
Se tient dressé lorsqu'il est sous l'eau
Frondes peu ou pas ramifiées chez U. intestinalis, ou ramifiées à la base chez U. compressa
Base en forme de petit crampon attachée à des substrats variés
Entéromorphe tubuleuse, cheveux de mer, persil de mer, ulve en tube, ao nori, ulve comprimée
Hollow green weed, gut weed, grass kelp, tubular sea lettuce, stone hair, sea hair, link confetti, hallow-green nori, hollow green nori, yellow-green hairweed, floating gutweed (GB) Darmtang, Echt Darmwier, Enkel Tarmtang, Darmalge, Gemeiner Darmtang (D) Tarmalg (S), Ohashi nori, bô-awonori, , bo-ao-nori, yore-awonori (J), Tahalib (Arabe)
Le groupe intestinalis comporte les deux espèces U. compressa et U. intestinalis. Ci-dessous sont donnés les synonymes de chacune de ces espèces.
Ulva intestinalis :
Conferva intestinalis (Linnaeus) Roth 1797
Tetraspora intestinalis (Linnaeus) Desvaux 1818
Scytosiphon intestinalis (Linnaeus) Lyngbye 1819
Enteromorpha intestinalis (Linnaeus) Nees 1820
Fistularia intestinalis (Linnaeus) Greville 1824
Solenia intestinalis (Linnaeus) C.Agardh 1824
Ilea intestinalis (Linnaeus) Leiblein 1827
Hydrosolen intestinalis (Linnaeus) Martius 1833
Ulva enteromorpha var. intestinalis (Linnaeus) Le Jolis 1863
Ulva bulbosa var. intestinalis (Linnaeus) Hariot 1889
Enteromorpha compressa var. intestinalis (Linnaeus) Hamel 1931
Scytosiphon intestinalis var. nematodes Wallroth 1833
Enteronia simplex Chevallier 1836
Enteromorpha vulgaris var. lacustris Edmondston 1845
Enteromorpha intestinalis f. maxima J.Agardh 1883
Enteromorpha intestinalis var. maxima (J.Agardh) Lily Newton 1931
Ulva compressa :
Enteromorpha compressa f. typica Kjellman
Enteromorpha compressa var. crispa (Kützing) Frauenfeld
Conferva compressa (Linnaeus) Roth, 1797
Tubularia compressa (Linnaeus) Roussel, 1806
Scytosiphon compressus (Linnaeus) Lyngbye, 1819
Enteromorpha compressa (Linnaeus) Nees, 1820
Fistularia compressa (Linnaeus) Greville, 1824
Solenia compressa (Linnaeus) C.Agardh, 1824
Ilea compressa (Linnaeus) Gaillon, 1828
Fistularia intestinalis var. compressa (Linnaeus) J.P.Jones & Kingston, 1829
Hydrosolen compressus (Linnaeus) Martius, 1833
Enteronia compressa (Linnaeus) Chevallier, 1836
Enteromorpha complanata Kützing, 1845
Enteromorpha vulgaris var. compressa (Linnaeus) Edmondston, 1845
Ulva enteromorpha var. compressa (Linnaeus) Le Jolis, 1863
Enteromorpha compressa var. complanata (Kützing) Rabenhorst, 1868
Enteromorpha compressa f. complanata (Kützing) J.Agardh, 1883
Enteromorpha chlorotica J.Agardh, 1883
Enteromorpha usneoides Bonnemaison ex J.Agardh, 1883
Enteromorpha intestinalis var. compressa (Linnaeus) Rosenvinge, 1893
Enteromorpha compressa var. torta f. valde-elongata Schiffner, 1938
Enteromorpha clathrata var. usneoides (J.Agardh) V.J.Chapman, 1956
Enteromorpha compressa var. usneoides (Bonnemaison ex J.Agardh) Bliding, 1963
Enteromorpha intestinalis subsp. compressa (Linnaeus) M.W.R.N.de Silva & E.M.Burrows, 1973
Espèces cosmopolites excepté les eaux polaires
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ● Atlantique Nord-Ouest, ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge], ● CaraïbesCes espèces se rencontrent partout en eau salée et saumâtre, excepté dans les eaux polaires.
Les ulves tubuleuses sont des espèces euryhalines*, supportant de grandes différences de salinité d'eau. On peut les trouver dans les eaux marines, et dans les eaux saumâtres comme les estuaires, les lagunes et les marais salants, dans les eaux peu profondes du littoral infiltrées par de l'eau douce souterraine. Elles poussent sur des fonds rocheux et caillouteux et sur les coquillages, dans la partie supérieure de l'estran*. Elles occupent également les trous d'eau éclaboussés par les vagues. Selon la marée, on peut voir l'extrémité des thalles* flotter à la surface. Ces algues présentent un maximum de développement en été et disparaissent une partie de l'année.
Ulva intestinalis préfère les eaux calmes aux eaux agitées, et peut vivre sur des rochers vaseux dans des eaux riches en matières organiques.
Ulva compressa préfère les eaux agitées et supporte de larges variations de température ainsi que des eaux riches en composés soufrés et azotés d'origine organique.
Les ulves tubuleuses sont des algues dont le thalle* en forme de tube est vert, parfois vert fluo, et translucide.
Le thalle de l'algue Ulva intestinalis a la forme de tubes plus ou moins boursouflés, ayant l'aspect de boyaux, s'élargissant vers le haut, de 10 à 50 cm de hauteur. Le diamètre peut varier de 10 mm à plusieurs cm. Les tubes sont monostromatiques* (une seule couche de cellules). Un court stipe* les rattache à une base encroûtante en forme de petit disque. Plusieurs tubes se développent à partir d'une même base attachée à des substrats* très variés.
Le thalle n'est généralement pas ramifié mais des proliférations peuvent être présentes à sa base.
Le thalle de Ulva compressa a également la forme d'un tube de 5 à 20 cm de hauteur pour quelques millimètres à 1 cm de diamètre. Les tubes présentent toujours des proliférations à leur base. Plusieurs tubes sont issus d'une même base.
Pour ces deux espèces, il est fréquent d'observer des bulles de gaz dans les tubes. Les thalles peuvent être émergés, mais si l'émersion est trop longue, ils meurent et blanchissent.
L'identification d'une Ulva est quasi impossible sans l'aide du microscope, voire de la génétique. A l'œil nu, la présence ou non de ramifications est la caractéristique la plus fiable pour distinguer U. compressa et U. intestinalis, mais une faible salinité ou un choc de salinité peuvent induire la formation de ramifications chez U. intestinalis.
Ulva linza est une espèce cosmopolite, qui présente des thalles tubuleux dont la base est en forme de tube et le sommet en forme de ruban à bords ondulés par compression et fusion de la paroi. Les thalles mesurent jusqu'à 30 cm de long. La base est souvent enroulée en spirale.
Les Ulva tubuleuses des groupes clathrata, flexuosa, jugoslavica, prolifera et torta se distinguent par des combinaisons de caractères morphologiques et anatomiques différents.
Les Ulva foliacées (dont Ulva rigida) sont des algues foliacées vert sombre dont la base est épaisse. Les lames constituées de deux assises de cellules accolées ont une consistance membraneuse à cartilagineuse et mesurent 5 cm à 1 m de diamètre. Elles fréquentent les côtes est et ouest de l'Atlantique Nord, de la Méditerranée, de la mer Noire et de l'océan Pacifique.
Umbraulva olivascens est une algue dont les lames vert olive mesurent jusqu'à 30 cm de long. Elle fréquente les côtes de l'Atlantique Nord-Est (de la Bretagne au Maroc), et de la Méditerranée.
Les espèces du groupe Blidingia spp. (minima et chaudefaudii) ressemblent à de petites ulves tubuleuses, mais avec un aspect irrégulier et gaufré. Les thalles verts sont tubuleux, simples ou parfois ramifiés et peuvent atteindre 8 cm de hauteur et de 2 à 4 mm de largeur. Ils sont accrochés au substrat par un disque basal sans rhizoïde*. Au microscope, on les distingue par la taille de leurs cellules d'un diamètre inférieur à 8 µm, alors que celles des Ulva intestinalis ont un diamètre supérieur à 10 µm.
Ces espèces ne sont pas fréquentes et se rencontrent en hiver et au début du printemps sur les roches photophiles* juste au-dessus de la zone de ressac. L'espèce B. chaudefaudii est souvent épiphyte de Rissoella verruculosa.
Ces algues se nourrissent par photosynthèse*, c'est pourquoi on ne les trouve pas en dessous de la zone photique*.
L'activité photosynthétique* fournit l'énergie. L'assimilation des nutriments se fait par les frondes* constituées par une assise de cellules permettant une très bonne assimilation.
Les algues, y compris les espèces du genre Ulva, assimilent les sels nutritifs (nitrates et phosphates). Les Ulva du groupe intestinalis sont des espèces nitrophiles qui pullulent dans les zones polluées par des effluents urbains et agricoles (lisier, engrais).
La durée de vie de ces algues est inférieure à une année. Le cycle reproductif est digénétique* (2 stades différents), haplodiplobiontique* (un stade sporophytique* diploïde*, à 2n chromosomes, et un stade gamétophytique* haploide*, à n chromosomes) et isomorphe* (c'est-à-dire qu'on ne peut différencier morphologiquement les gamétophytes des sporophytes).
Les sporophytes diploïdes produisent par méiose* des spores* quadriflagellées à n chromosomes qui, après fixation, donnent des gamétophytes haploïdes mâles ou femelles qui, à leur tour, vont produire des gamètes* mâles ou femelles, biflagellés, qui vont fusionner lors de la fécondation pour produire des planozygotes* diploïdes quadriflagellés. Après fixation, le zygote perd ses flagelles et s'entoure d'une paroi avant de se développer en un nouveau sporophyte, bouclant ainsi le cycle. La fécondation est dite anisogame* car elle découle de la fusion de gamètes* dissemblables.
Spores et gamètes sont produits à la marge des thalles. Après émission des spores et gamètes, la région se décolore et meurt.
Le thalle peut ensuite se régénérer avant l'apparition d'une seconde poussée reproductrice.
Ces algues peuvent vivre en épiphyte* sur divers substrats vivants, comme les macro-algues, les coquilles de gastéropodes, les carapaces de crabe, etc.
Elles forment souvent des tapis de végétation dense qui servent de micro-habitats pour de nombreux invertébrés marins tels que les isopodes, amphipodes, mollusques et crabes. Elles peuvent faire partie du régime alimentaire de certains vertébrés tels que les lamantins.
Ces algues étaient précédemment classées dans le genre Enteromorpha mais une étude génétique récente (2003) a montré que les espèces d'Enteromorpha étaient trop proches du genre Ulva pour être considérées comme appartenant à un genre distinct. Les règles taxonomiques d'antériorité ont nécessité le transfert de toutes ces espèces dans le genre Ulva.
L'identification d'une espèce du genre Ulva est quasi impossible sans l'aide du microscope, voire de la génétique. Le microscope permet d'observer la forme et la disposition des cellules, l'aspect du plaste* et le nombre de pyrénoïdes qui sont des critères discriminants. Le groupe intestinalis se caractérise par des cellules aux contours arrondis, disposées sans arrangement net (ni rangées, ni colonnes) et avec, au pôle distal* (apical), un plaste en forme de 'capuchon' et à pyrénoïde* (structure cellulaire contenant les enzymes nécessaires à la photosynthèse) unique.
Chaque fronde est gonflée par du gaz composé d'oxygène et d'azote. En été, l'algue remonte à la surface portée par ses gaz et peut former des tapis de plusieurs centimètres d'épaisseur. Ces tapis, dont la superficie peut atteindre plusieurs kilomètres carrés, représentent une biomasse de plusieurs dizaines de tonnes. A la fin de la saison estivale, les feuilles meurent et forment de grandes masses de laisses* de mer blanchies. Ulva intestinalis n'est pas mise en cause dans les phénomènes des marées vertes qui sont dues à d'autres espèces (Cladophora laetevirens, Ulva prolifera, Ulva rigida).
Les ulves sont comestibles et traditionnellement utilisées dans l'alimentation en Extrême Orient et en Irlande et plus récemment en France dans différentes préparations agro-alimentaires, souvent sous la forme de paillettes.
Ulva intestinalis est l'une des principales composantes du « nori » japonais. Dans sa forme séchée, souvent broyée, l'algue est ajoutée à des préparations de soupes. Elle est cultivée et commercialisée au Japon et en Corée (des filets sont ensemencés avec des spores* et submergés) et récoltée à la main ou à la machine. Elle est composée de 20 % de protéines, de peu de gras, peu de sodium et présente des taux élevés de fer et de calcium. Elle contient plus de vitamines du groupe B que la plupart des légumes, et un fort taux de vitamine A, bien qu'il soit seulement la moitié de celui des épinards. Ces algues n'absorbent pas les éléments toxiques.
A cause de sa forte teneur en azote et en phosphore Ulva intestinalis fait traditionnellement partie des algues vertes utilisées comme engrais naturels sur les cultures agricoles bretonnes, en particulier pour la culture du chou-fleur. Elle est également employée comme complément de l'alimentation du bétail et utilisée comme ingrédient dans certains produits cosmétiques comme les masques faciaux.
Ulve est la traduction du nom latin
tubuleuse : en référence à la forme du thalle.
L'ancien nom français couramment utilisé, entéromorphe, vient du grec [enteron] = intestin et du grec ancien [morpheus] = forme, en forme d'intestin.
Ulva du latin [ulva] = herbe.
intestinalis du latin [intestinalis] : en rapport avec sa forme qui évoque des intestins.
Numéro d'entrée WoRMS : 234471
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chlorophyta | Chlorophytes | Embranchement très vaste et hétérogène de plus de 7000 espèces d'algues vertes. Unicellulaires (flagellées ou non), coloniales, filamenteuses, thalles* siphonés* ou non. Benthiques* et fixées ou planctoniques*. Subaériennes, eaux douces, saumâtres et marines. |
Classe | Ulvophyceae | Ulvophycées | Organismes multicellulaires. Zoïdes et spores possèdent généralement 2 et 4 flagelles respectivement. Cycle de reproduction variable. Habitat essentiellement marin et benthique. |
Ordre | Ulvales | Ulvales | Espèces majoritairement marines, aux parois cellulaires cellulosiques et aux thalles filamenteux ramifiés ou en lames. Cycle reproductif typiquement digénétique et isomorphe (générations successives morphologiquement identiques). |
Famille | Ulvaceae | Ulvacées | Thalles en forme de filaments, tubes ou lames. |
Genre | Ulva | ||
Espèce | sp. groupe intestinalis |
A découvert
Les ulves tubuleuses poussent sur des fonds rocheux et caillouteux dans la partie supérieure de l'estran. Elles occupent également les trous d'eau éclaboussés par les vagues.
Plage Arène, Cassis (13)
02/05/2016
En forme d'intestin
La forme du thalle évoque celle de l'intestin, d'où le nom de l'espèce.
Lac de Viry-Chatillon (91), 1 m
06/05/2012
Thalles dressés
Des bourrelets contiennent des bulles d'air, permettant au thalle de se tenir dressé.
Lac de Viry-Chatillon (91), 1 m
13/05/2012
En gros plan
Le thalle est vert, parfois vert fluo, et translucide.
Lac de Viry-Chatillon (91), 1 m
09/04/2012
Forme du thalle
Le thalle a la forme d'un tube mince qui s'élargit vers le sommet.
Lac de Viry-Chatillon (91), 1 m
13/05/2012
Proche de la surface
Le gaz contenu dans les thalles translucides peut donner des reflets qui permettent de repérer facilement l'ulve tubuleuse en plongée.
Lac de Viry-Chatillon (91), 3 m
09/04/2012
Ulva sp. groupe intestinalis et cladophore vert clair
Sur ce rocher du médiolittoral, à côté de Ulva compressa, on voit les filaments vert clair de Cladophora laetevirens.
Cassis (13), plage de l'Arène
02/05/2016
Sur des rochers humectés par les vagues
Ces algues poussent sur des fonds rocheux et caillouteux dans la partie supérieure de l'estran*, ici sur une plage de rochers dans les Bouches-du-Rhône.
Plage Arène, Cassis (13)
31/12/2015
Sur la partie haute du médiolittoral méditerranéen
L'ulve tubuleuse forme des plaques bien visibles sur ces rochers très éclairés en partie haute de la zone humectée par les vagues.
Cassis (13), plage de l'Arène
02/05/2016
Vue au microscope
L'identification d'une Ulva est quasi impossible sans l'aide du microscope, voire de la génétique. Le microscope permet d'observer l'arrangement des cellules qui est un critère discriminant.
Le groupe intestinalis est caractérisé par des cellules aux contours arrondis, disposées sans arrangement net (ni rangées, ni colonnes) et avec, au pôle distal (apical), un plaste en forme de 'capuchon' et à pyrénoïde* unique
Plage de l'Arène, Cassis (16)
02/05/2016
herbier
Le thalle de Ulva compressa a également la forme d'un tube de 5 à 20 cm de hauteur pour quelques millimètres à 1 cm de diamètre. Les tubes présentent toujours des proliférations à leur base. Plusieurs tubes sont issus d'une même base.
herbier
02/05/2016
Espèce ressemblante à Ulva groupe compressa-intestinalis
Ce thalle de 3 cm se développe sur un rocher bien éclairé de la plage. Il s'agit d'une espèce du genre Blidingia, probablement B. minima.
Isolella, Ajaccio (2A), dans 10 cm d'eau
12/05/2016
Rédacteur principal : Nadine SABOURIN
Rédacteur : Sylvie HUET
Vérificateur : Véronique LAMARE
Correcteur : Marc VERLAQUE
Responsable régional : Sylvie HUET
Blomster J., Maggs C.A., Stanhope M.J., 1998, Molecular and morphological analysis of Enteromorpha intestinalis and E. compressa (Chlorophyta) in the British isles, Journal of Phycology, 34(2), 319–340,
Aguilera-Morales M., Casas-Valdez M., Carrillo-Dom!ınguez S., Gonz!alez-Acosta B., P!erez-Gil F., 2005, Chemical composition and microbiological assays of marine algae Enteromorpha spp. as a potential food source, Journal of Food Composition and Analysis, 18(1), 79-88.
Hayden H.S., Blomster J., Maggs C.A., Silva P.C., Stanhope M.J., Waaland J.R., 2003, Linnaeus was right all along: Ulva and Enteromorpha are not distinct genera, Eur. J. Phycol., 38, 277-294.
La page sur Ulva intestinalis sur le site de référence de DORIS pour les algues : AlgaeBase
La page sur Ulva compressa sur le site de référence de DORIS pour les algues : AlgaeBase
La page d'Ulva intestinalis dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN
La page d'Ulva compressa dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN